Le mardi 7 avril 2015, la secrétaire d’État au commerce et à l’artisanat, Carole Delga, a annoncé que le label « fait-maison » sera simplifié d’ici fin avril.

Mis en place en juillet 2014, ce label peine à convaincre les restaurateurs comme les consommateurs, en raison du texte très large qui autorisait l’utilisation de produits industriels et surgelés, et favorisait une cuisine d’assemblage. Bien loin de la notion de « fait maison » entendue par tous.

Dorénavant, le texte sera clarifié et raccourci. Ainsi, les restaurateurs devront élaborer des plats à partir de « produits crus », et la liste des exceptions, qui étaient nombreuses, a été raccourcie.
Bonne nouvelle donc, mais – il y en a toujours un – les restaurateurs pourront toujours utiliser des ingrédients industriels déjà coupés, tranchés, pelés… du moment qu’ils sont crus, pas de restriction.

Le terme « fait maison » mériterait une définition dans le dictionnaire, car ce n’est manifestement pas la même pour tout le monde.